samedi 10 mars 2012

l'équipé

Merci à Ellie pour ces photos. C'est la soeur de mon instructrice de plongé qui a fait ces quelques photos...

dimanche 19 février 2012

Ne pas attendre l'été pour se baigner

Plus d'un an après l'article sur Venise, il fallait que je partage les quelques images de mon dernier voyage. Mon frère m'a organisé 5 mois auparavant une dizaine de jours "chez lui". Taipeï. Alors après douze heures de vol, je suis arrivée sur cette île en face Hong Kong et Shanghaï, Taïwan. Un pays qui montre ce que serait la Chine d'aujourd'hui sans un régime politique trop austère. Les gens sont souriants, ouverts, ils veulent partager leur culture et la faire connaître au monde entier. Ils sont très helpful. Un couple de Taïwannais est venu à ma rencontre, are you looking for something? J'étais effectivement en mode touriste et ils m'ont abordé sans que je les sollicite. I like to lost my-self in cities I don't know... leur ai-je répliqué. Cela dit j'ai pas mal marché pour retrouver les bus ou les stations de métro qui me ramenaient à Linguang (le quartier de mon frère). Comme toujours en asie, l'ambiance est toujours dense, et la chaleur humaine palpable. Je publie des photos argentiques pour un côté "Vintage".
La rue et la fille en rouge
Nocturne de Taïpei
L'appartement de Nico, Dav et Juliette
The Night Market
Même si Taïpei est une ville immense et très compacte, elle est toutefois entourée par des Montagnes et des collines d'où sort la chaleur de la Terre, très active dans cette région du Monde. Avec Nico, nous voulions voir ça de nos propres yeux mais les vapeurs de soufre ont été notre seul contact avec les entrailles de notre planète. La pluie et le brouillard ont écourté notre randonné, mais confèrent toujours une ambiance particulière.
Après 4 jours passés dans la capitale Taïwannaise, nous nous sommes envolés pour les Philippines vers l'île de Bohol et plus précisément celle de Panglao. J'ai pu donc commencé à pratiquer la plongée, en passant le PADI open water sur place. C'est mieux qu'en piscine ou Confined waters pour les initiés. Après une partie théorique qu'il faut connaître absolument, j'ai passé les examens pratiques sur l'île submergée de Sunken Island. A genoux sur le sable, j'ai du apprendre à retirer mon masque, le remettre, défaire le détendeur, le remettre. J'ai du ressentir et comprendre ce que c'était que de ne plus avoir d'air. Tandis que Lisa (mon instructrice) fermait la valve d'arrivée d'air de ma bouteille, je devais garder mon calme à 5 M de profondeur, et récupérer sa source d'air alternative dont chaque plongeur est doté. Un détendeur d'appoint pour le buddy qui aurait respirer trop vite. Et le plus dur : ne pas retenir sa respiration même sans détendeur, il faut continuer à souffler dans l'eau aussi doucement que possible. Malheureusement certains Coraux étaient morts et les poissons continuaient de vivre dans ces structures végétales sans couleurs. Signes précurseurs du réchauffement climatique ?Le lendemain j'ai peaufiné mon savoir-faire sub-aquatique et j'ai pu faire une plongé avec mon frère, la soeur de Lisa et un Dive master, et nous sommes descendu entre 18 et 15 M de profondeur. Ici-bas, les premières sensations sont un mélange d'inconnu et d'émerveillement. Vous respirez doucement dans l'eau chaude, porté par un courant lent qui vous déplace le long d'une pente qui s'enfonce vers le fond noir de la mer. Lorsque vous avez regardé ce vide, vous tentez de vous retourner pour vous remettre face à la pente, histoire de ce rassurer. Poissons clowns, frog fish, Jack fish, étoiles de mers...bleues, coraux, anémones. Après avoir vérifié la pression sur ma jauge d'air, (100 bars) le Dive master nous a fait signe de regarder vers le bleu profond, et là se détache une tortue accompagnée par quelques poissons qui doivent profiter de sa carapace pour récupérer un peu de nourriture. Dans les Balicasag Islands la vie marine est bien présente et suit son cours sous l'oeil des hommes respirant grâce à des machines. Malheureusement je n'avais pas de matériel photographique ou vidéographique. Beaucoup trop de couleurs, beaucoup trop de formes à décrire. Tournez vous vers les livres et Internet pour voir... Il faut que je me procure du matériel Water proof...
Lisa, Anny, Ellie et Nico sur le Dive boat
Dive Boat
La préparation
OK
Matos