Brouillard

j'ai fait une véritable tournée Européenne au début de ce mois. Après Londres et Berlin : Venise! La première agence d'architecture du Luxembourg se doit de se tenir au faîte de l'actualité architecturale mondiale. C'est pourquoi tout les deux ans, Venise organise une Biennale d'architecture au Guardini et à l'Arsenal pour que chaque pays puisse montrer son évolution. C'était l'occasion pour nous de partir voir l'architecture contemporaine internationale et pour moi, de revoir cette ville en dehors de tout. J'avais même prévu de prendre un carnet et un crayon pour pouvoir se laisser aller à quelques croquis. J'en ai fait un.

La biennale était très intéressante, très conceptuelle par moment, donc incompréhensible pour certains pays. La Belgique n'a pas failli à sa réputation de pays surréaliste en proposant des éléments usés : Moquettes, linos, rampes d'escaliers, tous usés par le passage répété des gens. Le temps est une notion qu'il faut prendre en compte dans l'architecture, mais là c'était bien poussé. La France a présenté ses grands projets d'urbanisme liés à Bordeaux, Paris etc... Mais au final c'est quand même les déambulations en ville qui furent les plus agréables à vivre.

C'est toujours une ambiance de fin du monde qui règne ici parce que c'est une ville en dehors du temps. Novembre est une bonne période pour y trouver cette ambiance romantique ( j'entends au sens pictural du terme) : brouillard, lumières floues et ruines recouvertes par la nature...

Berlin

Berlin,

C'est une ville incroyable! Dans la lignée des grandes capitales Européennes. Pour cette première fois, j'ai eu la chance d'y séjourner dans des conditions exceptionnelles. Hélène, une amie de Yasmine et Gilles, nous avait proposé un week-end dans un appartement qu'elle possède dans le centre cool de Berlin à Hackescher Markt très précisément. Après un vol discount avec Ryan Air au départ d'un aéroport discount à Frankfurt Hahn, nous avons été plongés directement dans l'ambiance, restaurants, bars. Le lendemain : marche. La ville est très étendues mais nous sommes restés dans le centre. On a pu apprécié toute la complexité qui façonne cette ville. C'est un mélange particulier entre la lourdeur d'une histoire bien présente et une joie visible dans la plupart des visages. Nous attendrons le printemps pour y retourner et profiter ainsi des parcs. Car, il semble, qu'ils soient nombreux et nous apprendrons dans le quartier des musées. A ce moment là, nous étions plus en mode détente et "profitage". La mission a été remplie amplement.

Cette vidéos en dira sûrement plus sur l'ambiance... en tout cas je l'espère

Tour Beng

Une fois par an, notre agence organise un périple en car a travers tout le Luxembourg, pour voir nos différents chantiers en cours. C'est l'occasion de passer du temps avec les collègues en dehors du bureau, on voit nos patrons sous des aspects différents de ce que la routine nous montre. Nous avons ainsi vu des écoles, une piscine, une maison particulière, le centre socio-culturel de Luxembourg, la restauration complète du Cercle Municipal et la maison de l'un de nos boss. Bien fignolée.

Nous avons bien sûr partagé un repas avec tout le bureau, dans une grande salle. C'était en mode : salade, charcuterie et frites. Le grand repas "chic" se fera à la fin de l'année au Seven Hotel que vous avez pu voir précédemment dans ce Blog.

Et nous avons fini avec la visite de nos futurs bureaux, et j'ai donc décidé de prendre une photo de la vue que j'aurais depuis ma table : Un mélange de construction industrielle et d'architecture moderne que je trouve tout à fait agréable.

L'été

Voilà 15 jours que je suis revenu dans mon petit pays, la difficulté majeure était dans l'écart de températures : l'air est passé de 34°c à 8°C le premier jour. Mais voilà le travail est bien là oscillant entre de l'exécution bête et méchante et des 3D de maisons. Pour l'instant rien de passionnant! Alors lorsque je rentre chez moi je me repasse les images de mon été fabuleux avec mes amis et la mer.

Photographies d'Adrien Lemée

Design Germain

Notre Bureau bénéficie d'une grande renommée au Luxembourg, nous recevons donc régulièrement des invitations pour des vernissages, des cartons avec des cadeaux, des tas de choses. Et la semaine dernière Janine vient me trouver et me propose de voir le vernissage de "DAS WOHNWERK", un petit salon du meuble à Trèves auquel les professionnels sont grassement invité. J'ai donc fait le trajet mercredi soir dernier avec mon nouveau collègue et ami Bruno. Un jeune technicien en bâtiment et architectes d'intérieur récemment débarqué dans notre contrée. Nous avons donc passé une petite heure dans l'alfa à parler bagnoles étant donné qu'il est passionné de mécanique. Il rachète des vieille voiture et les remodèle à sa volonté. On va redessiner prochainement sa vieille coccinelle dont le moteur traîne encore par terre. Pour en revenir à notre périple, à peine arriver à "DAS WOHNWERK" que nous nous retrouvons munis d'une coupe de champagne. Cette vieille maison semblait bien étroite pour accueillir tout un salon, mais en fait il s'agissait d'une ancienne garnison française, avec des sous-sols très étendus. Ce décors ancien et délabré se prêtait parfaitement à cette exposition.

par exemple ici un porte manteau édité par Läsko. Certains Esadiens y pourront retrouver quelques réminiscences "Charpinesques"...

Un petit détail de finition que j'ai trouvé tout à fait saisissant. D'ailleurs, la plupart des choses exposées là-bas étaient des objets avec des concepts ou des esthétiques peut élaborés, en revanche, ils étaient fort bien finis, pour un rendu exemplaire.

La plupart de mes photos sont orientées vers des détails. L'assemblage des matières a été quelques choses de récurant dans ce salon. La plupart des pièces étaient en bois massif et aluminium anodisé, ou brossé. c'est toujours agréable de ne voir aucune vis...

Janine et Bruno discutant de l'avenir de cette petite lampe dont les lamelles colorées sont suspendues à un anneaux, permettant ainsi de changer les couleurs, voire les ambiances de votre intérieur.

Une étape au BENELUX

Ce Week-end Simon et Louise sont venu faire la première étape de leur périple Européen. Il s'agit de l'Europe telle qu'elle fut crée dans les années 50 : BE - NE - LUX. Entre une bouteille de champagne, un Mcdo et une carbonnade de porc aux légumes méditerranéen, le week-end fut très contrasté. Nous avons notamment décidé ce dimanche de voir Esch - sur - Sûre, petite soeur médiéval de Esch sur Alzette mais qui se situe à l'autre extrémité du pays, c'est à dire à une heure de route. Très jolie route d'ailleurs, qui circonvolue entre vallons, rivières et forêts épaisses. Quelques éoliennes viennent rappeler l'époque dans laquelle nous vivons....

Louise à donc pris quelques photos de nous dans notre élément.

Simon à profiter sobrement du paysage de verdure...

Et moi écoutant le vrombissement du moteur si caractéristique dans les Alfa Roméo.

Une fois arriver là bas nous avons vu le fameux lac de la Haute-sûre, première réserve d'eau du Luxembourg, le barrage qui est attaché et cette jolie petite ville construite le long d'un méandre et derrière de petites montagnes qui devaient autrefois servir de frontière naturelles.

Et merci à Louise pour les photos! Les développement argentiques sont devenus hors de prix maintenant...

Une ville du XXIième siècle

Malgré ça petite taille, le Luxembourg rayonne par l'architecture moderne qu'il développe. Le centre ville est très ancien, mais on trouve sur le Plateau du Kirchberg, un nouveau centre urbain ancré pleinement dans le XXI ème siècle. La plupart des constructions qui s'y trouvent ont moins de 10 ans et mettent en avant l'esthétique et le savoir - faire Européen.

Par exemple ici, il s'agit de la chambre de commerce du Luxembourg. On ressent quelques réminiscences des années 30 dans le tracé et la perspectives des bâtiments. Notamment sur la manière de faire ressortir ce grand mur central comme le gouvernail d'un paquebot. De même l'idée de répéter le volume de base de cette construction met en évidence l'importance du lieu, aussi bien du point de vue administratif que du point de vue architectural.

Vous remarquerez que les finitions de chaque bâtiment sont très poussées. Les moyens financiers mit en oeuvre pour certaines institutions Luxembourgeoises sont tels, qu'ils permettent de rajouter des habillages très convaincants et des éléments extérieurs qui réhaussent encore davantage la qualité et le soin extrême apporté à la bâtisse.

Sur cet immeuble de bureaux, les architectes ont choisis de marquer les dalles de chaque étages par des bandes chromés. A ce niveaux là, les finitions apportées sont presque les mêmes que celles apportées à un objet, à un meuble...

Du point de vue urbain, le plan est lui aussi très soigné. Dans ce quartier ultra-moderne, on trouve essentiellement des bureaux, mais chaque éléments qui régissent la vie urbaine d'un être humain y sont regroupés.

Ici un centre scolaire placé idéalement à côté des bureaux et de la végétation qui recouvrait avant ce plateau. Les jeunes parents peuvent ainsi récupérer leurs enfants rapidement une fois le travail fini.

Ensuite il y a le centre Sportif " D'coque", une énorme construction qui regroupe la plupart des sports (gymnastiques, natation, sports de salles et sports de combats) et des endroits très agréables pour se restaurer.

De même les lieux culturels ont aussi leur place dans ce nouveau plan urbain. On trouve ainsi le MUDAM MUsée D'Art Moderne de Luxembourg dont l'architecture à été inventée par Peï, le célèbre architecte Japonais de la pyramide du Louvre. En le visitant vous pourrez remarquer quelques analogies entre les deux constructions notamment par l'utilisation des matériaux et la structure interne qui maintient les plaques de verre. "Les toises" que l'on trouve ici sont bien plus complexes que celle du Louvre. ( Il s'agit des éléments métalliques qui séparent la plaque de verre de sa structure... Si j'ai bien compris).

Vous trouverez aussi sur la Place de l'Europe, la Philarmonie de Luxembourg où l'on programme essentiellement de la musique classique, mais aussi des concerts de Jazz, me semble-t' il.

La philarmonie...

Et le MUDAM accroché à des anciens vestiges de la "ville forteresse".

Un faux plafond à dessiner, ce n'est pas forcément passionnant. Mais j'ai eu la chance d'avoir un rôle tout autre dans ce projet. Le chef de projet avait besoin d'une 3D pour voir ce que rendrait une triangulation de ce faux plafond. Il s'agissait alors de modéliser cette surface pour ensuite en faire un plan : soit la démarche inverse de la conception habituelle. J'ai donc trianguler la surface et jouer avec les points d'ancrage pour épouser la forme particulière du plafond. Les facette vont suivre les sous-poutre, et les tuyaux de ventilations, le chemin de câble et le Sprinklage, une sorte d'éructation qui désigne le système anti-incendie qui projette l'eau depuis le plafond. Bref un jeu de construction très particulier, mais très intéressant. La réalisation devrait suivre rapidement....

Fête, fête, fête

Lorsque vous commencez à travailler, et particulièrement loin de vos attaches, ce qui vous manque le plus ce sont vos amis. Vous ne pouvez pas vous passer d'eux. Et pourtant, l'éloignement géographique et physique vous oblige à rester dans votre prison dorée. La vie étudiante est bien loin , vous prenez le temps de vous faire un vrai repas, car vous avez le temps après le travail de vous plonger dans les marmites et de mettre la main à la pâte. Le problème c'est que vous ne pouvez pas vous dire je vais inviter un tel ou un autre, parce qu'ils sont trop loin et trop plongé dans leur nouvelle vie. En fait on est constamment en transition, on est jamais réellement calé dans un cadre, on passe notre temps à s'habituer. N'est-ce-pas ce qui fait la force de l'être humain? Le fait de s'adapter? Je commence à être habituer à mon environnement Luxembourgeois, à vivre au rythme de ce pays, et aussi à vivre avec l'éloignement de mes amis et de ma famille. Heureusement arrive quelques semaines de vacances où je vais enfin pouvoir retrouver la chaleur de l'été, de l'amitié et de la famille. Cela dit quand vous rester trop longtemps loin de ceux que vous aimez vous avez des photos et des images qui viennent vous prouvez que tout cela existe bien vraiment...

"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste" Victor Hugo

Ne voyez pas dans cet article une quelconque détresse...

Suite à quelques demandes, j'ai décidé de publier quelques vidéos de l'ESAD. Je pense que ça rappellera des souvenirs à bon nombre d'entre nous. Je vais les mettre au fur et à mesure...

Il s'agit ici de la semaine folle 2008 avec une bonne "song" de Madonna.

24 Avril...

Je devais passer un week-end avec Luce. Elle arrivait en voiture de Paris et j'étais prêt à l'accueillir chez moi pour la revoir enfin. J'avais fêter mon anniversaire sobrement. Mais Luce est arrivée flanquée de mes amis Esadiens, ceux avec qui je suis devenu (plus ou moins) adulte. Laure et Aurélien, François et Adrien. Et voilà qu'ils m'ont fait le plaisir et l'honneur de venir fêter dignement cet anniversaire au delà des frontière française. Le week-end m'étais dédié et je l'ai tout simplement goûter et apprécier. La chaleur amicale est venu remplacer la tiédeur du quotidien...

Photographie d'Adrien Lemée

Langues

Cela fait un moment que je veux écrire un sujet sur les langues au Luxembourg. D'abord une chose que peut-être certains d'entre-vous ignorez, c'est qu'ici la langue nationale est le Luxembourgeois. Une sorte de langue germanique, ponctuée de mots français. C'est assez surprenant parfois. Moien! veut dire bonjour. Vous reconnaîtrez la racine germanique "Morgen", ils disent addy pour au revoir et Merci pour Merci. Cela dit l'intérêt de cet article réside dans le fait que la plupart des gens connaissent au minimum trois langues : le Luxo, le français qui demeure la langue administrative et l'Allemand. Mais la communauté portugaise étant très importante ici, une quatrième langue est devenu très présente. A tel point que les prospectus et autres papiers administratifs sont traduits en 4 langues. Par exemple Patrick, un jeune architecte de l'agence est portugais, il parle le portugais (langue maternelle), le luxembourgeois (deuxième langue maternelle), le français ( il parle aussi bien que n'importe quel français, c'est à dire avec son petit lot de fautes d'orthographes) et aussi l'allemand ( je ne connais pas son niveau, en tout cas il semble le parler sans difficultés). Et il me disait que lorsqu'il est avec ses amis luxembourgeois européens, l'un parle en Luxembourgeois, l'autre répond en français, le dernier conclu en allemand et ils approuvent en portugais. Les Luxembourgeois sont donc doté d'un pouvoir de "Switch" qui leur permet de passer d'une langue à l'autre sans difficultés, parfois même avec des mots venant de ces différents pays dans la même phrase et tout le monde comprend. Je dois dire que pour nous autres français l'exercice peut nous paraître difficile. C'est fascinant!

Seven Hotel

Voilà le "Fleuron de l'hôtellerie au Luxembourg" selon les dires du ministre chargé du Tourisme. Le Seven Hotel est une construction conçu par BENG. Sept étages, une trentaine de chambres et une décoration éclectique. Il se trouve sur le plateau du Gaalgebierg sur les hauteurs d'Esch.

De là on peut voir à quel point ce fut une cité minière importante jusque dans les années 80. Les derniers hauts-fourneaux on été démantelés il y a moins de dix ans et vendus aux chinois. Certains éléments de l'ancienne aciérie vont restés au milieu d'un futur centre urbain, "Belval Plaza".

Une pause

L'avantage quand vous travaillez dans une entreprise, c'est que vous choisissez vos vacances. L'avantage au Luxembourg c'est qu'on en a dès la première année de travail, ainsi j'ai pris 4 jours ouvrables pour retourner voir ma mer. Ma chère Méditerranée. J'ai troqué la résurrection du Christ contre un Lundi de Pâques avec mes amis et les éléments. J'ai retrouvé ainsi l'odeur sèche du sable, la fraîcheur du vent d'Est et les bleus de la mer. Mes sens étaient encore anesthésiés par un hiver prolongé et se sont soudain réveillés. Mais les photos en disent long sur ce que ce genre de week-end peut vous procurer...

L'équipe conception

Aujourd'hui, je suis rentré rapidement. Le changement d'heure a été dur à gérer pour tout le monde. Par exemple Anna, a mis à 8h00 AC/DC dans le bureau. Ce n'était pas du goût de tout ses voisins mais la scène était assez drôle. Si le réveil n'a pas été trop dur, l'après - déjeuné a été difficile. Nous sommes allés à l'Hôtel Pavillon, fêter les cinq ans d'existence de l'équipe "conception": Maud, Charlène, Yung, Mika et ma modeste pomme. Il fallait en profiter vu que c'est le bureau qui a payer. Il faut dire que c'est un des meilleurs restaurants à Esch, ils servent une cuisine assez raffinée et d'excellents vins. Ainsi le repas a commencé à 12h45 autour, pour ma part, d'un croustillant au saumon fumé et d'un Mesclun, arrosé d'un Viré Clessée 2006, suivi de côtelettes d'agneau, rattes et ratatouille servi avec un Nuit-Saint-Georges 2007, encore un peu vert, mais sentant le feu de cheminé une fois carafé et aéré. Et pour finir 3 mousses de chocolats : amer, prâliné, blanc. Autant dire que l'après-midi devant mon écran et ma 3D m'a rapidement ennuyé. J'ai donc décidé de partir à l'heure malgré être rentré du restau à 15h00, je serais plus efficace demain...

Cela dit il fallait vraiment en profiter parce que notre équipe va être réduite à quatre au lieu de six. Julian à présenter sa démission Jeudi, il ne se sentait plus à l'aise au bureau. Sûrement que ce jeune Urbaniste/architecte ne souhaitait plus recevoir d'ordre de la part des BENG. Il s'est arraché pour aller travailler à Luxembourg ville. Mika, lui, va devenir Freelance pour des raisons pratiques essentiellement. Malgré le fait que Mika a un physique en acier, il demeure en fauteuil roulant et habite à Trèves à une heure en voiture du bureau. Il va donc quitter l'agence mercredi. Il continuera à travailler pour BENG grâce à internet.

Lorsque j'ai su tout ça je me suis dit une chose : heureusement qu'ils partent maintenant et pas quatre mois auparavant quand j'étais encore qu'un bébé dans cette agence. Je regrette qu'ils partent, parce qu'ils ont été les premiers à m'avoir pris sous leur aile. Mais maintenant je peux me démerder tout seul. D'ailleurs, j'ai appris pendant ce fameux déjeuner, que Julian était parti rapidement pour éviter de bosser avec Yung avec qui il y eu quelques tensions, il voulait faire ce boulot de lotissement qu'avec moi. Ce qui fait toujours plaisir...

Ainsi je découvre la vie d'un bureau : le départ surprise de gens que l'on apprécie, l'arrivé de nouveaux que l'on va apprendre à connaître et la routine avec ceux que l'on retrouve tout les jours...

Atelier

Ce qui manque le plus, c'est l'atelier. Dessiner c'est bien, construire c'est mieux. Les heures passées à l'atelier m'ont appris à me servir de machines, à assembler des volumes, et j'ai toujours un petit pincement à chaque fois que je vais chez " Bâti self" ( Leroy Merlin local), et que je vois les scies à rubans, les perceuses, les lampes à souder et les ponceuses. Dès que je perce un mur ou que je répare quelque chose, c'est un véritable plaisir. Si ça ne tenais qu'à moi et à mon portefeuille, je referais mon appartement intégralement. Mais je vais devoir me satisfaire d'Ikéa. Il me faut un bar et là où auparavant, j'aurais pu le faire moi-même, je dois maintenant l'acheter tout fait. J'ai donc décidé de publier cette vidéo qui rappellera un bon nombre de souvenirs aux Esadiens...

Table de nuit

En vérité, malgré le fait que je sois dans une agence d'architecture, mon goût pour le design et l'objet est toujours intact. Lorsque mes journées ne sont pas trop longues et une fois de retour dans mon appartement, je me remets à dessiner comme avant, à me plonger dans des idées restées suspendues dans mon cerveau. Cela dit ce dessin je l'ai fait au bureau, car vous savez comment c'est, lorsque l'on a un éclair il faut le mettre sur papier même si ça n'aboutit pas. Alors voilà ce qui est sorti net de ma tête. Maintenant il faut trouver, une fonction, une déclinaison. L'esthétique pourrait s'allier à une table de nuit, quoique un peu dévoratrice...

Rugby

Autant dire, ici au Luxembourg, le Rugby n'est pas très populaire, du moins il n'intéresse pas autant les gens qu'en France. La grande communauté portugaise qui vit ici, a plutôt tendance à faire monter les audiences du Football. Cela dit je suis allé dans un bar hier, le "Oscar Wilde". Un pub Irlandais qui diffuse les match de Rugby... avec le son. Flanqué de Gilles et Yasmine, mes fameux voisins du premier étage, nous avons regardé le Match d'un bout à l'autre. 

Les "British" étaient en majorité dans ce bar, mais qu'importe, notre fierté française était bien là. Une fois de plus, le match promet d'être laborieux. " Les anglais ont l'art de cassé notre jeu" me dit Gilles entre deux gorgés de bières. C'est alors que les anglais marque le seul essais du match face à une défense française chaotique et maladroite. Heureusement pour nous ce n'était que le début du match. Une pinte après, je vois que les français reprennent le jeu en main et maintiennent l'agressivité anglaise hors de notre espace. La plupart des mêlées ont été favorables aux français qui se sont finalement imposés grâce aux fautes anglaises. " On a gagné à l'anglaise" conclu le père de Gilles dans un sms envoyé depuis les départements d'outre mer. Nous avons donc brandi notre drapeau et le "Bar tender" nous a foutu dehors...

Caprices

Voilà plusieurs mois que mon ordinateur marche mal et après quelques réparations payées, je dois de nouveau l'emmener. Comme une voiture que vous auriez acheté et qui révèle tout ces défauts de fabrication les uns après les autres. C'est le cas de mon ordi, je vais tâcher malgré tout, de maintenir ce jeune blog à jour...

Flash-back

En même temps que j'emménageais , mon travail prenais de l'ampleur, je devais assurer la relève de mon prédécesseur parti en congé parental définitif du côté de Lyon. Il voulait sûrement plus de chaleur et de soleil pour sa progéniture que ce que le Luxembourg ne peut l'offrir. Ainsi je devenais un "BENG",car c'est ainsi que nous sommes appelés dans le Luxembourg lorsque l'on travaille pour l'Atelier d'architecture BENG. Ce nom résulte de l'association de quatre architecte en 1991, Bidaine Marco, Engel Nico, Noury Yves et Goedert Albert. Je vous invite donc à en savoir plus sur cette fameuse agence d'architecture Luxembourgeoise : www.beng.lu.

J'ai eu la chance de rencontrer Catherine Noury, plasticienne et photographe, soeur de l'un des "boss". C'est donc vrai que les carrières se fondent essentiellement sur la rencontre et les relations. "Faites marcher votre Net-Working : votre réseau de connaissance" m'a dit l'assistante de pôle emploi sûre de l'échec de ma recherche. A ce moment là, la perspective de trouver un emploi intéressant s'éloignais un peu plus tout les jours. Surtout elle ne pouvais définir mon véritable métier. " Vous faites quoi alors?" J'ai un diplôme de plasticien, spécialisé en Design. "Je suis Designer, plasticien". Un regard ahurit lancé à son ordinateur et cette gentille dame trouve une série de métiers prédéfinis. " Alors vous êtes Designer industriel, dessinateur, infographiste, artiste...?" Je crois que la meilleure était artiste. " J'ai fait des études de Design, je crée des objets, ah et je sais aussi travailler dans un atelier"... Ces recherches sont restés infructueuses. J'avais passé près de sept mois chez un de mes anciens prof, Matt Sindall, chez qui j'ai appris plus pendant cette période que pendant tout ma scolarité réunie. La crise à frappé et m'a déposé dans une forêt de site de recherches d'emplois. 

Heureusement, j'ai eu l'occasion de faire une pièce maîtresse de mon book : le requin. Un animal qu'il faut apprendre à connaître pour pouvoir s'en inspirer une fois plongé dans la réalité du monde...

l'appartement

La pièce principale

La chambre

et ma lampe tipee ...

L'appartement

Le premier croquis de mon appartement, quand je suis arrivé. Mais voici quelques images plus parlantes.

Je suis arrivé dans cet immeuble alors qu'il était encore en chantier, certes aux stades des enduits et des finitions, mais j'étais le premier habitant. J'ai donc emménagé aux alentours du 15 août dans l'appartement du 3ème étage. Doté d'une surface de 60 mètres carrés, d'une large baie vitrée, de 5 m 50 par 3m, d'une chambre séparée avec salle de bain communicante, d'un chiotte séparé, et d'une cuisine largement équipée. De quoi préparer de véritable plat, loin des tambouilles d'étudiant qui m'ont fait prendre mes quelques kilos en trop.